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Etude wallonne privilégie la consigne digitale

Bruxelles, België

17 janv. 2024

Les conclusions de l'étude sur la consigne du bureau d'étude indépendant RDC, présentent la consigne digitale comme la meilleure option. Cette étude a été commandée par le gouvernement Wallon.

llEnsemble pour une consigne intelligente se réjouit des conclusions de l’étude menée sur la consigne par le bureau indépendant RDC, pour le compte du gouvernement wallon. La plateforme n’a pas participé à l’étude, qui a désigné la consigne digitale comme étant la meilleure des quatre options proposées. L’option digitale qui consiste à scanner les déchets dans les centres de tri et ainsi à reverser la consigne aux consommateurs n’est pas possible pour l’instant d’un point de vue technologique, mais le scénario qui permet aux consommateurs de le faire eux-mêmes est quant à lui réalisable.

Le système de consigne classique, avec des machines de reprise en magasins, a été désigné comme la pire option, car il compromet les bons résultats du sac bleu, coûte beaucoup plus cher et fait perdre du temps aux consommateurs. Toutefois, l’étude fait fausse route en avançant qu’une combinaison de la consigne classique avec la consigne digitale pourrait être une bonne idée pour garantir l’inclusion. La consigne digitale est pourtant accessible, grâce au scanner fixe, qui peut s’utiliser aussi bien à domicile que dans les établissements, sur une base volontaire, en combinaison avec le sac bleu. Instaurer à la fois une consigne classique et une consigne digitale serait inefficace et impossible à financer. Fevia, Comeos et Fost Plus ne peuvent l’envisager.

Les scanners fixes rendent la consigne digitale inclusive

L’étude wallonne suggère dans l’un des scénarios étudiés de compléter le système de consigne digitale par des machines de reprise en magasins, afin de garantir l’inclusion. Cependant, il existe une bien meilleure alternative pour cela, à savoir le scanner fixe combiné au sac bleu, qui peut s’utiliser tant à domicile que dans les établissements, afin de permettre aux personnes qui n’ont pas accès à un smartphone ni à internet de récupérer facilement la consigne. Ce scanner fixe a été testé et approuvé dans le cadre du projet pilote à grande échelle mené dans le Center Parc au Coq. En outre, l’application sur smartphone et le scanner fixe ont tous deux été testés au sein de groupes de discussion comprenant des personnes souffrant d’un handicap et des jeunes de Molenbeek. Pour les touristes, le problème ne s’est jamais posé, puisqu’ils peuvent utiliser le système de consigne digitale au même titre que les résidents belges.

Aussi bien l’application sur smartphone que le scanner fixe ont atteint des scores d’utilisation élevés au sein des groupes de discussion : 81 % des personnes souffrant d’un handicap et 89 % des jeunes molenbeekois disent vouloir utiliser le système à l’avenir.

Un système de double consigne entraînerait le recul des taux de collecte élevés

La piste consistant à instaurer à la fois une consigne digitale et une consigne classique (un « système hybride ») doit être abandonnée, pour des raisons d’inclusion. La lutte contre les déchets sauvages ne sortira pas davantage gagnante d’un système de double consigne. En effet, au flux actuel de collecte et de recyclage des canettes et bouteilles en plastique via le sac bleu devrait alors s’ajouter un circuit parallèle, via les machines de reprise en magasins. Nous saperions ainsi les principaux piliers qui font de la Belgique un leader européen en matière de collecte et de recyclage de déchets, à savoir la simplicité du message de tri, la commodité de la collecte en porte-à-porte, qui facilite la participation de tous, et l’organisation uniforme du système en Belgique. Nous risquerions de créer confusion et lassitude vis-à-vis du tri, ce qui pourrait pousser les citoyens à l’abandonner et donc la mise en péril de l’ensemble du système de recyclage.

Un système de double consigne entraînerait des frais d’investissement et d’entretien élevés

Instaurer un double système de consigne classique et digitale nécessiterait une augmentation des investissements de 10 millions d’euros par an, comparé au choix du système digital. D’un côté, il y aurait les frais d’investissement pour le système de consigne digitale. À cela s’ajouterait le coût actuel de la collecte et du recyclage des PMC par le biais du sac bleu. Enfin, il faut aussi tenir compte du coût d’investissement pour un système classique. C’est un gaspillage de ressources et d’énergie.


Contact : Philippe Putman, porte-parole, +32 497 59 36 24 (philippe.putman@ddrs.be)

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